Internationalisme ou résistance ? (1940-1957)
WILHELM GENGENBACH
Internationalisme ou résistance (1940-1957)
Format : 160 x 240. 572 pages.
ISBN : 978-2-904724-81-7
Prix public : 25,00 €
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A paraître fin avril 2023
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Wilhelm Gengenbach
11 août 1914 (Bâle) – 2 janvier 2002 (Paris)
1929 Premier contact avec des ouvriers spartakistes ; il milite dans le cadre des jeunesses communistes et sera instructeur politique sur un district à Düsseldorf.
1933 Arrêté par les nazis, envoyé au camp de concentration de Börgermoor. Il y assiste à la naissance du Chant des Marais. Libéré faute de preuves au bout de 6 mois, il milite dans la clandestinité sous Hitler.
1934 Sous le coup d’un mandat d’arrêt pour préparation à la haute trahison, il se réfugie en France, et milite au PC allemand en émigration. Confronté aux comportements bureaucratiques de la direction, il s’y oppose, est mis en relégation. Acculé jusqu’au suicide, il est recueilli par des militants parisiens du PCF. Il est effaré de l’inconscience qui règne en France face au danger fasciste.
1936 Choisit de ne pas rejoindre les Brigades internationales en Espagne, où il risque d’être liquidé. Il s’engage fin 1938 dans l’armée française pour y militer et contribuer à combattre le fascisme.
1939 Mariage avec Denise Neveu, jeune ouvrière couturière. Suite à une grève de la faim au 17ème RAD, il est envoyé en centre psychiatrique militaire, puis réformé.
1940 Le PCF est interdit. Gengenbach est arrêté, interné au camp du Vernet (Ariège) où la « République française » interne les « suspects politiques ». Malade, il est hospitalisé à Toulouse, d’où il s’évade avec la complicité de Denise et de médecins du centre hospitalier militaire.
1941-1944 Retour à Paris dans la clandestinité. Ecœuré par le chauvinisme du PCF (« à chacun son boche »), il milite en internationaliste. Il contacte des soldats allemands, monte un réseau d’informations sur les déplacements de troupes et organise des filières de faux papiers.
Il dénonce le désintérêt des organisations de résistance, gaullistes comme PCF, face aux rafles anti-juives. Il trouve les moyens d’en être prévenu, et en informe la communauté juive de Paris.
Il organise l’élimination d’un officier SS, en évitant les représailles habituelles. Il prépare l’assassinat de l’antisémite
Céline. Arrêté par la Gestapo, il ne reconnaît que ses convictions. Condamné à la pendaison pour ses activités en France, il est envoyé à Düsseldorf.
1945 Interrogatoires à la prison de Ratingen, « l’épreuve la plus barbare » de sa vie de militant. Himmler décide la solution finale pour les communistes encore vivants. Wilhelm Gengenbach s’évade de justesse lors d’un dernier « transfert ».
1946 Naturalisé français, il reste un exilé éternel. Il choisit de militer en France où existe une opposition à la politique droitière dans le PCF.
1951-1956 Il s’installe à Hermé en Seine et Marne, où il anime une cellule d’ouvriers mineurs en argile, un rare moment heureux pour lui. Il soutient les nationalistes algériens, malgré l’interdiction du PCF.
1958 Il obtient une concession de bouquiniste sur le quai Voltaire, à Paris. 1970-1980 Décès de Denise et de plusieurs de ses enfants.
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